Une petite photo de la génération "Y" sans éditer.
L’autre jour Je parlais avec quelqu’un à propos de mes amis. La personne avec laquelle je parlais était une femme d’un peu près de 60 ans. Je lui raconté qu’une amie était venue en France aussi pour étudier, qu’un autre était à New York et à la fin de la conversation elle m’a dit : tes amis font toujours quelque chose à l’étranger ! Après j’ai réfléchi et la vérité est que oui, si il y a quelque chose à faire de nouveau et si en plus il faut prendre un avion nous sommes prêts.
J’appartiens à la génération de la technologie, des réseaux sociaux, du « Life-Style », de Vlog, des Blogs, de la mode : nous sommes la « Y ». Nous avons besoin des aventures. Quelques personnes peuvent penser qu’on ne veut pas vraiment
travailler, que nous ne voulons seulement que voyager, que nous sommes des rebelles
avec des difficultés pour faire attention et accros aux défis, que nous sommes
des hippies avec des « smartphones » - alerte de contradiction- et
que nos parents auraient dû être plus sévères avec nous.
Dans un film américain, une fille dit une de mes phrases préfères, je ne
peux pas la dire correctement mais c’était comme : dans la vie il y a des
moments où on se demande pourquoi ? Et quelques autres où on se
demande : pourquoi pas ? Je trouve que cette phrase est une bonne devise
pour ma génération. Le « pourquoi ? » est une barrière entre le
message des générations d’avant et la mienne. Par exemple : nos parents
nous ont appris qu’il faut étudier à l’école, a l’université, devenir
professionnel, trouver un travail pour toute la vie, se marier et après la
retraite. Mais nous nous demandons : pourquoi ? Finir l’école, voyager à l’étranger, aller à
l’université et voyager à l’étranger encore une fois. Pourquoi pas?
A mon avis, à partir de ma génération -¡vive la Y !- on a besoin que
toute notre vie : personnelle, professionnelle et spirituelle soit bien pour
nous sentir vivant. Nous sommes les ambitieux qui travaillent pour obtenir ce
qu’ils veulent, qui défendent des idées –même si ce ne sont pas nos propres
idées- qui ne s’arrêtent pas de bouger et qui ont peur de la tristesse. Au
contraire de ce que les autres croient on a peur d’être malheureux. Trouver le bonheur est notre mission et comme
nous sommes les jeunes d’internet, nous cherchons le bonheur sur Google, parce
qu’internet a toujours la réponse n’est pas ?
Le problème vient quand après avoir regardé toutes ces images sur Instagram,
sur Facebook et sur n’importe pas quel réseau social, on finit par être anxieux
et déçu. Et ça ne s’arrête pas là.
Après l’anxiété vient l’insatisfaction, un sentiment qu’on connait très
bien. Pourquoi ? Parce que ces images sur internet montrent une perfection
que n’existe pas. Tout est très facile sur internet. Personne ne te dit que la
vie ne vient pas d’une comédie américaine, que le gâteau que tu prépares ne
sera pas pareil que celui que tu as vu en ligne, que même si c’est possible
d’obtenir ce qu’on veut dans la vie rien ne vient sans sacrifice, il y a du
boulot.
Je crois que quand on grandit on se rend compte que ce n’est pas possible d’avoir
la vie « parfaite d’Instagram » mais on peut avoir une vie réelle,
une vie sur laquelle on travaille pour obtenir ce qu’on veut. Une vie dans
laquelle nous devrons prendre des décisions difficiles qui nous feront peur. En
revanche ce que j’admire beaucoup de ma
génération est que même en ayant peur on essaie de continuer.
Dans ce moment de ma vie je pense que la leçon que beaucoup des jeunes de mon âge sont en train d’apprendre est de savoir quand accepter, comprendre qu’il y aura des choses qu’on ne pourra pas obtenir –on dirait que nous avons 7 ans encore une fois- , que le bonheur se trouve de manières différentes et qu’au contraire de ce que les photos montrent, la vie n’a pas besoin de filtres.
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